Pastels Céc.

Dans le sujet précédent, je vous avais parlé de 'La joie du bain N°2'... Et bien le voilà!

Les plus attentifs ont remarqué que l'encadrement est le même que pour 'La joie du bain N°1'. J'ai voulu faire une mini série.

J'ai trouvé la photo de ce petit prenant son bain sur internet et j'ai tout de suite été charmée par le petit canard jaune...

Il y a parfois des sujets qui vous attirent et tout se passe très vite, sans problème. Cela a été le cas pour ce pastel que j'ai réalisé beaucoup plus rapidement que le précédent.

Quelques étapes pour vous détailler la réalisation :

Après quelques croquis, je passe à la réalisation sur Pastel Card. Je place rapidement mes couleurs pour avoir un aperçu de l'ensemble.

Je travaille un peu plus en détail le fond avant de passer au visage. J'ai voulu faire le fond en premier, de façon à ne pas salir le visage par la suite, .Bien évidemment des réajustements seront nécessaires, mais le gros est fait.

Le visage est fait avec les pastels à l'ecu de Sennelier. J'ose mettre tout de suite des couleurs fortes, orangées et rouges qui se marient très bien avec les plus foncées. Je fond le tout avec le doigt, tout est en place!

Je poursuis le travail avec les cheveux et le corps. Le travail sur les cheveux est rapide et la lumière passe bien.

Le corps est un peu plus délicat à réaliser. Il me faudra 2,3 séances pour mettre les mains en place, les ombres etc.. Sur la photo ci-dessus le travail n'est pas terminé.

Après les mains, le travail se concentre sur l'eau. Quelques retouches pour bien faire passer la lumière sur le visage et les bras sont nécessaires. Je reprends aussi le fond et la bassine du petit. Quelques détails de la bouche, de la langue sont retravaillés.Et puis avec le recul tout semble en place. C'est le moment de s'arrêter et de penser à l'encadrement!

Ce pastel a été un vrai plaisir à faire et maintenant je le contemple. Si cela vous intéresse, n'hésitez pas à me contacter!

 Céc.

Mais non, vous ne rêvez pas... Je reviens!

Aujourd'hui je vais aborder le délicat sujet du choix de l'encadrement d'un pastel. Une étape toujours délicate.

Plusieurs critères vont intervenir :

• encadrement fait par mes soins ou délégué à un professionnel ?
• classique ou original ?
• le moins cher possible ou faisons-nous plaisir ?
• sur mesure ou format standard ?
• pour exposer ou pour usage personnel?

Ce n'est jamais facile de choisir, de prendre les bonnes décisions et vu le prix d'un encadrement (surtout pour les grands formats) le rendu final doit être réussi!

Ne jamais oublier qu'encadrer une de vos oeuvres doit permettre de mettre en valeur l'oeuvre. L'encadrement ne doit pas prendre le dessus. Si vous souhaiter faire des encadrements originaux, faites-le sur des photos ou cartes postales, poster etc... Quand une oeuvre a nécessité une dizaine d'heures de travail minutieux... il vaut mieux que l'encadrement soit au service de votre travail !

Dans le cas d'un de mes derniers pastels  "La joie du bain N°1" (parce qu'il y aura un N°2...dans quelques temps) ci-dessous

la difficulté était que je souhaitais avoir le même encadrement pour les 2 pastels (N°1 et N°2).

De plus, si je souhaite me laisser la possibilité d'exposer ces oeuvres, l'encadrement doit être le plus neutre possible. Oui, mais je ne souhaite pas le bâcler quand même!

Le format original est de 55*40 cm, donc relativement grand avec un coût élevé si je m'adresse à des professionnels tels que encadreurs, magasins Dalbe ou Boesner.

En regardant un peu plus les dimensions, on s'aperçoit qu'un encadrement standard 70*50 serait possible! Bonne nouvelle car ces cadres standards sont beaucoup moins chers. Par contre, il y a beaucoup moins de choix... Surtout que la joie du bain N°2 sera un format carré 40*40cm donc dans un format standard 50*50.

Si je souhaite que les 2 cadres soient identiques, il n'y a vraiment plus beaucoup de choix!

C'est parti pour un cadre bois chêne naturel, sobre.

Ensuite le choix du passe-partout indispensable pour un pastel. Coloré? Clair? Blanc? Le choix doit se faire à partir d'un échantillon de 10 cm... certains ont beaucoup de mal à imaginer le rendu final. Il est alors peut-être souhaitable de faire confiance à un spécialiste. Avec l'expérience on arrive à voir ce que cela va donner.

Dans mon cas le blanc est trop clair, il va attirer le regard. Si je mets un passe-partout trop foncé, cela fera un ensemble un peu terne. Donc je fouille dans ce qui me reste et je trouve un passe-partout passe-partout!! Blanc cassé.

Il ne reste plus qu'à prendre les mesures, découper, rajouter une cartonnette de fond, nettoyer la vitre et le tour est joué!

Il faudra ensuite voir les 2 cadres côte à côte... Dans quelques jours.

Pour ce pastel, le coût revient environ à 40€, ce qui est exceptionnel vu le format. Il n'est pas rare que les prix de certains de mes encadrements dépassent les 120€. De plus en utilisant un format standard, le gain de temps est condidérable! Le rendu est plus que correct il me semble vue la qualité des matières premières. Comme quoi, parfois il faut aussi regarder du côté des magasins de bricolage pour dénicher un cadre qui fait bien son travail!

Le choix d'un encadrement est souvent difficile, souvent cher. C'est pour cela que beaucoup d'oeuvres attendent d'être encadrées!

Après un long silence, je vous dévoile enfin une des oeuvres en cours : 

La petite fille à la malle, qui fait partie d'une composition. Ci-dessus la version avant cuisson et ci-dessous après cuisson :

Il reste à finir la deuxième fillette de la composition et à faire la patine.

Lors d'un prochain message, les différentes étapes de la réalisation seront détaillées.

A bientôt,

Céc.

Vous attendiez la version finale de mon touriste en sandales... Je prends enfin quelques minutes pour vous le présenter :

Il est accompagné de son chien bien sûr. La table est réalisée avec des éléments en fonte récupérés dans de vieux placards.

Le pouf est un vieux mandrin de perceuse électrique.

Ils sont installés sur un rondin de bois qui était destiné à la cheminée... Un petit ponçage et une couche de vernis, c'est parfait!

J'attends vos réactions. A bientôt,

Céc.

En flânant sur la côte atlantique j'ai pu observer la mer, les baigneurs, les enfants, la plage... et les terrasses des cafés!

Beaucoup de sujets à croquer. Je travaille donc en ce moment sur une terre, ou plutôt deux, et du fer. Bref technique mixte, comme ils disent!

Mais quel est donc ce personnage? Un touriste en sandales-chaussettes.

Bien sûr il manque son chien et la table. Mais je ne vais pas tout dévoiler le même jour!

La partie mobilier sera en fer et fonte de récupération. Le pouf est un mandrin de perceuse comme ont pu le constater les plus bricoleurs.

Le problème avec la terre est qu'elle se rétracte en séchant. Les pieds ne touchent alors plus le sol... J'ai donc creusé le noble fessier de Monsieur afin que la structure retrouve toute sa stabilité :

La terre va finir de sécher avant de passer au four.

En attendant je fais le chien chien. Les parties métalliques seront finalisées une fois les terres cuites afin de tout ajuster à la bonne taille.

La suite au prochain numéro... très prochainement, promis!

Céc.

Ceux qui me suivent depuis plusieurs années savent que j'aime bien dessiner les visages d'enfants du monde. Mes sujets sont souvent tirés de la magnifique revue Animan.

Cette fois-ci c'est Sylvie, à l'atelier, qui m'a proposée  le visage d'une petite vietnamienne, d'après une photo prise et postée sur internet par Ming2.

J'ai donc ressorti mes pastels et je me suis mise au travail :

Je laisse le dessin sur le chevalet pendant quelques jours afin de reprendre au besoin certains détails avec un regard neuf. Il ne me restera plus ensuite qu'à signer et à faire l'encadrement...

Par rapport à la photographie originale, je me suis permise de prendre quelques libertés...

J'ai notamment volontairement traité le fond en flou pour mettre le visage en valeur. J'ai également éclairci l'intérieur du chapeau afin de mieux travailler les détails. Et puis l'ensemble du visage est plus "timide"...  Mon but n'est pas de faire une "photo" parfaite de l'image originale mais l'ensemble doit bien "fonctionner".

Ce travail m'a redonné l'envie de terminer (enfin!) Marlène... il faut donc que je me replonge dans les tenues traditionnelles allemandes. J'espère que je pourrai vous montrer le résultat dans quelques jours.

A bientôt,

Céc.

A l'atelier, on nous a proposé de travailler sur l'illustration d'un poème de notre choix. L'ensemble des oeuvres (des enfants, des adolescents et ... des plus âgés!) sera ensuite exposé dans une bibliothèque du département puis dans une maison de retraite.

L'idée m'a plu : c'est un travail que l'on n'a pas l'habitude de faire.

Il ne restait plus qu'à trouver le poème... Et j'ai découvert ce poème de Catulle Mendès :

Larmes d’enfant

Naguère, au temps des églantines,
J’avais des peines enfantines,

Mon cœur se gonflait sans raison
Sous les lilas en floraison.

À respirer les chauds calices
Je goûtais d’amères délices.

Sous les étoiles, pâle et coi,
Je pleurais sans savoir pourquoi.

Et maintenant je pleure encore,
Le long des soirs comme à l’aurore ;

En hiver, sous le blanc grésil,
Sur les roses pendant l’avril,

Mes larmes tombent à toute heure :
Mais je sais bien pourquoi je pleure !

Ce poème m'a touchée et j'ai su immédiatement ce que je voulais dessiner...

Visage d'enfant, d'adulte :

Bien sûr, quelques croquis préparatoires ont été nécessaires mais pour une fois j'ai travaillé assez rapidement : 4 séances seulement entre les croquis et les finitions: un record!

Pour ceux qui préfèrent sans le texte :

mais non terminé!

Il ne reste plus qu'à aborder un nouveau travail...

A bientôt,

Céc.

Je vous souhaite une BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2016.

J'espère que cette nouvelle année sera riche en créations et découvertes artistiques.

L'année 2015 a été moins productive que les années précédentes mais j'ai enfin terminé mon mouton irlandais... Il a trouvé sa place à côté d'Amstrong :

A bientôt,

Céc.

Quoi de neuf depuis la dernière fois? Pas grand chose...

Le mouton irlandais se fait faire de petites retouches : soins du visage, opération des jambes, fixation sur le support etc...

Ce n'est toujours pas la version finale! Il manque les sabots en terre et Monsieur doit sécher tranquillement, sans se fissurer. Monsieur sait se faire attendre...

Encore un peu de patience!

En attendant rien de mieux qu'un peu de travail technique : un gramophone.

Beaucoup de détails et de points techniques : idéal pour s'entraîner!

Plusieurs croquis sont nécessaires pour se mettre les lignes en tête.

La semaine prochaine je le fais au fusain, craie blanche. Cela fait un petit moment que je n'ai pas travaillé au fusain. Il va falloir retrouver les bons gestes.

Pour nous donner du coeur à l'ouvrage nous avons pu entendre La mer de Charles Trénet... avec une voix un peu nasillarde!

A bientôt,

Céc.

Je sais, cette année je ne donne pas assez de nouvelles...Le côté professionnel me prend beaucoup de temps, mon chevalet, mes pinceaux et pastels sont donc un peu trop délaissés .

Pour me faire pardonner, je fais un point sur le chantier en cours : le "fameux" souvenir de vacances!

Que faire avec des résidus de machine outils en aluminium,

et de la terre ? Vous n'avez pas d'idées... moi si!

Cette année un impératif familial nous a amené, avec grand bonheur, à découvrir Dublin : ses pubs, la Guiness, Trinity Collège et.... les moutons irlandais! Le sujet du souvenir s'est alors imposé :

Bien sûr, il doit encore passer chez le coiffeur, mettre des sabots et faire en sorte d'avoir une tête plus présentable!

Mais avant d'en arriver là, il a fallu le modeler :

Evidemment, à ce stade il ressemble à tout sauf à un mouton!

Lors de la deuxième étape, je l'ai affiné un peu, rehaussé et je me suis permise de lui faire une plus grosse tête!

Après quelques incidents techniques (pattes un peu faibles...) et plusieurs choix de ferrailles, une séance entière n'a pas été suffisante pour placer toute la laine. Je poursuivrai donc ce travail à la rentrée.

A bientôt,

Céc.

Il n'est pas beau mon petit bavarois?

          Et fier en plus...

Belle culotte de cuir, petit gilet, belles chaussettes... que du bonheur à faire.

Il va rejoindre la collection de souvenirs de voyages (le troll, le margouillat...).

En tout cas il va très bien sur mon buffet!

A bientôt,

Céc.

J'ai retrouvé le chemin de l'école... et du blog!

 Trinity College

Quoi de neuf du côté artistique après ces quelques semaines de vacances?

Et bien de neuf... pas grand chose! J'ai avancé des travaux commencés il y a bien longtemps, mais je n'ai pas été aussi efficace que je l'espérais!

• L'épave :

La structure en ferraille avance.

 Mais des ennuis techniques m'ont obligée à modifier mes plans. Certaines structures sont donc colées et non soudées. La dificulté est alors d'arriver à maintenir tous les éléments en place le temps de la prise de la colle.

Il reste maintenant à positionner les renforts des mâts et les filins. Encore des soucis techniques... donc le travail est en attente une fois de plus.

• Le bavarois :

Je l'ai récupéré fin juin cuit et en pleine forme... Il a fallu choisir un socle adéquat et imaginer une fixation qui permette à ce personnage en habit traditionnel de tenir la position.

J'ai opté pour une ardoise brute, un peu épaisse. La difficulté a été de la sélectionner parmi toutes celles présentes dans le jardin!

J'ai ensuite percé ce socle pour insérer une tige en fer qui s'enfonce dans la jambe gauche de notre héros. L'ardoise est un matériau qui se perce très facilement.

Il faut maintenant lui donner un peu de couleurs. J'ai commencé mais je vous montrerai le travail terminé!

• Marlene

Je voulais absolument terminer Marlène pendant ces vacances d'été... malheureusement je ne suis pas satisfaite du résultat.

Sur ces deux photos (prises le même jour mais avec des éclairages différents), vous pouvez vous rendre compte de l'état du pastel.

Le visage est encore à retravailler mais le papier étant saturé en pastel, il va falloir commencer par enlever ce qui a été fait pour repartir sur de meilleurs tons.

J'ai mis ce travail en attente sur le chevalet. Un peu de réflexion et de recul me sont nécessaires.

Je travaille donc en ce moment sur Günther!

A bientôt,

Céc.

La question que vous devez vous poser est : "Mais qu'en est-il de l'étude sur la peinture japonnaise?"

La réponse en image :

Par rapport aux premiers essais montrés sur un message précédent, il y a eu quelques changements... heureusement vu le temps passé!

Beaucoup d'heures passées à faire des bambous, à m'entraîner à l'écriture chinoise de façon à peindre en direct sur le papier aquarelle, sans reprise.

Le rendu final n'est pas si mal pour une première expérience. Quelques erreurs bien sûr, mais le but était de travailler une nouvelle technique dans l'état d'esprit que nécessitent ces peintures.

Quelques exemples des étapes intermédiaires :

Les pinceaux et le vase sont déjà en place. Lors de cette séance le travail a porté sur le choix de couleur de la nappe, la mise en place de la couverture du livre, le set de table... et la reprise façon estampe japonnaise des contours des différents éléments.

Petite séance pour travailler les batons d'encre, la pierre à encre ainsi que les ombres portées.

Les premiers croquis n'ayant pas d'interêt particulier, je ne mets pas de photos supplémentaires...

J'attends avec impatience le retour de cuisson de mon petit bavarois.

A bientôt,

Céc.

Avec les différents WE prolongés du mois de mai, j'ai passé peu de temps à mon chevalet! Par contre j'ai poncé, lazuré, jardiné, bricolé...

Beaucoup d'activités, mais d'un point de vue artistique?

Et bien j'ai tout de même fait une petite aquarelle des bords de Loire pour une commande particulière. Je ne peux donc pas vous la montrer...

Sinon nous sommes allés voir l'exposition temporaire "CURIOSITE(S), un certain goût pour l'ailleurs" au Musée des Beaux Arts d'Angers.

Ces curiosités proviennent de collectionneurs angevins du XIXième siècle : TURPIN de CRISSE, BODINIER etc...Cette exposition nous permet de voyager en Italie, en Grèce, en Amérique Précolombienne, en Egypte, et même au Japon.

C'est intéressant mais j'éprouve toujours un certain malaise, une gêne devant des pièces uniques rapportées d'Egypte par exemple. Où est leur véritable place?

Je n'ai jamais vraiment été attirée par les estampes japonnaises et ce trait caractéristique. Il faut cependant avouer que de pouvoir les contempler à quelques centimètres permet de mieux apprécier cette technique si particulière.

Autre exposition temporaire : La Donation Francis Limérat.

Plusieurs oeuvres d'assemblage de bois peints, la technique évoluant en fonction des années.

Cela peut paraître étonnant mais en réalité l'ensemble est très harmonieux, reposant et très agréable à regarder. Ce sont des oeuvres contemporaines qui ne vous agressent pas, au contraire... Cela procure du calme.

Cet artiste a fait don de plusieurs de ses oeuvres au musée d'Angers, il est vrai qu'il a été professeur aux beaux arts de cette même ville.

Autres curiosités... des oeuvres d'élèves des beaux arts étaient disséminées dans les différentes salles du musée. Je pense sincèrement que je n'aurai pas été à l'aise dans cette institution...

N'hésitez pas à aller vous faire votre propre opinion sur toutes ces expositions!

A bientôt,

Céc.

Pendant les vacances scolaires, il n'y a pas de cours à l'atelier. Alors que faire ?

Un peu de jardinage, un peu de bricolage, un peu de sport et un peu de soudure à l'arc pour se familiariser avec cette technique si particulière. J'ai donc réalisé des range-bois en tube... j'ai encore des progrès à faire! Je ne pense pas que les photos vous intéressent beaucoup.

Je vais donc détailler mes réflexions sur une oeuvre qui patiente depuis quelques semaines sur mon chevalet... Le portrait d'une petite fille de Bavière en tenue traditionnelle et couronne de fleurs.

Les premières étapes (croquis, mise en place etc...) passées, j'ai posé les premières couleurs.

Quelques essais sur le visage, sur le chemisier, les cheveux... puis rapidement les premières interrogations : quelle couleur de fond pour mettre en valeur le visage et la couronne de fleurs?

Ce gris choisi au départ s'est révélé être une mauvaise idée. Impossible de rendre alors le visage aussi lumineux que souhaité. Tout était fade. Le costume, lui, ressortait bien par contre.

Mais la petite fille paraissait vraiment très pâle...

J'ai donc décidé de modifier complètement le fond en m'inspirant des peintres classiques et de leurs clairs-obscurs.

Evidemment je n'ai pas leur talent! J'ai juste assombri considérablement le fond en essayant de laisser un passage de lumière.

Sur les deux photos préccédentes on ne voit pas bien la différence mais il y en a une!

Maintenant que le fond me satisfait, je peux reprendre les travaux.

Et il y a encore beaucoup de choses à faire et notamment réussir le fondu des cheveux du haut de la tête avec le fond, finir la couronne de fleurs en respectant sa forme originale, travailler la chevelure dans sa globalité, les ombres portées, le visage etc... Beaucoup d'heures avec mes batons de pastel à prévoir!

En parallèle de tout ça, d'autres projets arrivent avec des impératifs de dates. Il m'est donc impossible de prévoir la date d'achèvement des travaux!

Céc.

A l'atelier nous avons commencé une nature morte sur le thème de la peinture chinoise, que j'ai transformé en peinture japonnaise...

Les premiers croquis m'ont permis de choisir le cadre, l'orientation, les différents éléments que je voulais faire apparaître. Puis j'ai réalisé une première version au fusain sur un format plus grand. Cette étape est nécessaire pour vérifier la mise en place et pour ajuster les choix.

Il y a des erreurs, mais cela me permet de visualiser ce que je veux faire sur l'aquarelle finale.

La séance suivante a été consacrée à des essais de peinture japonnaise : les bambous!

Cette technique s'accompagne de toute une philosophie. Tout d'abord il faut préparer l'encre : on frotte soigneusement le baton sur la pierre pendant une vingtaine de minutes en faisant des mouvements circulaires. Cela permet de se concentrer sur les traits que l'on veut faire. J'avoue que j'ai préparé mon encre beaucoup plus vite, impatiente d'essayer cette technique!

Ensuite j'ai pu faire  mes premiers essais, sur du papier blanc classique (feuilles de brouillon). Concentration sur la tenue du pinceau, la quantité d'encre à prendre, la réserve du pinceau, le geste, la différence des deux pinceaux...

Les premiers essais sont maladroits...

Essai après essai, j'apprivoise les deux pinceaux et je commence à voir ce que cela pourrait donner à l'aquarelle. Je décide alors de faire un test en couleurs :

Là aussi la qualité du papier ne me permet pas d'avoir une vision précise du rendu final mais je peux voir comment se mélangent les pigments avec l'encre japonnaise.

Dernier essai avant de repartir : le papier de riz traditionnel.

Et là surprise! Les feuilles sont telles que dans les livres. Par contre j'ai trop chargé le pinceau pour les troncs et trop appuyé au départ, d'où l'amas d'encre. Je vois la nécessité de tester sur différents papiers. Ils ont tous un comportement différent et ma technique doit s'adapter à chacun d'eux.

Autre leçon : les pigments! Sur le papier de riz les pigments jaunes (de moins bonne qualité) ont été rejetés sur les extérieurs. Il faudra donc que je fasse des essais de pigments sur le papier que je vais utiliser pour ne pas avoir de mauvaise surprise.

J'ai passé 2h à faire des bambous (je n'ai pas photographié tous les essais...) et bien j'en redemande! Cette technique me plait...

A suivre donc!

Céc.

Une dernière séance de 2h m'a permis de finaliser la copie à l'aquarelle de la tête de chat de Delacroix.

Grâce aux conseils de Sylvie Brouat, j'ai retravaillé la partie basse de l'aquarelle en prolongeant les couleurs. Je me suis donc éloignée un peu de l'oeuvre originale...

Un trait fin a permis de redéfinir les contours. Un effet de fondu a été créé entre le corps du chat et l'arrière plan.

Pour une première aquarelle depuis plusieurs années, je ne suis pas mécontente du résultat. Il faut maintenant que je réinvestisse les techniques apprises sur d'autres essais.

Donc quels sont les projets? A l'atelier, une composition sur la peinture japonaise. Première séance de croquis vendredi dernier. Un beau travail de perspective et de composition. Vendredi prochain je continue les croquis et commence à faire des essais d'aquarelle pour me faire la main sur cette technique. Le coup de pinceau "à la japonaise" est assez particulier. Il faudra beaucoup d'entrainement avant d'avoir le geste fluide!

Sinon à la maison je continue mon pastel (un portrait grand format). Mais là aussi beaucoup d'heures de travail sont à prévoir et j'avoue qu'en ce moment je ne suis pas très assidue à mon chevalet. Donc cela n'avance pas vraiment. De plus j'ai tendance à m'arrêter un peu vite à la moindre difficulté technique, de peur de faire des bêtises... Il faudra que je travaille cette confiance en moi indispensable pour évoluer.

Des photos de tous ces projets lors d'un prochain message...

Céc.

Les vacances terminées, on reprend les travaux en cours.

A l'atelier de Sylvie je redécouvre ma copie de la tête de chat de Delacroix, comme je l'avais laissée il y a 3 semaines.

Par rapport à la première séance, le fond a été retravaillé, et les couches successives d'aquarelle se suivent.

Cette semaine il a fallu que je reprenne les zones sombres au niveau de l'oreille, de l'oeil, du cou. Plusieurs touches de couleurs ont également été posées, essentiellement dans les tons orange-marron.

Et puis le fond, à nouveau assombri pour se rapprocher de l'oeuvre originale.

La prise de photo par le téléphone n'est pas très adaptée pour faire ressortir les couleurs originales... mais je vous assure qu'il est coloré, moins "pastel" que ci-dessus.

Quelques détails sont à reprendre pour finaliser cette aquarelle. Cela a été un travail très différent du pastel : au niveau de la technique bien sûr mais aussi sur la façon d'interpréter le sujet. J'ai posé les couleurs sans réfléchir, beaucoup plus sur le ressenti. Cela a été très perturbant au début puis fort agréable par la suite!

Expérience à renouveler donc...

A bientôt,

Céc.

Eugène Delacroix est un artiste complet.

On connaît tous ses grands tableaux, vus pour la première fois dans nos manuels scolaires d'histoire comme 'La liberté guidant le peuple'. On connaît moins ses nombreuses études à l'aquarelle notamment des félins et chevaux.

Comme chaque année Sylvie nous a proposés de faire la copie d'une oeuvre. J'ai donc choisi de travailler sur la tête de chat de Delacroix :

Je vais me perfectionner à l'aquarelle qui est une technique que je ne maîtrise pas.

La première séance est consacrée au croquis : crayon et fusain.

Premiers contacts avec ce gros matou. Il s'est laissé faire et je suis assez satisfaite du résultat, même s'il y a certaines erreurs.

La deuxième séance est plus compliquée...

L'aquarelle est déposée par couches successives. Le fond est travaillé avec la technique du mouillé sur mouillé. Tout est différent du pastel. Je n'ai pas assez de recul pour imaginer ce que ces couches successives vont donner au final.

Je fais donc confiance à Sylvie qui me guide.

La semaine prochaine les tons plus foncés seront à l'honneur. Je tente, j'expérimente, même si le résultat n'est pas celui espéré au départ. On verra.

A suivre...

Après les journées particulières que nous venons de vivre il était bon de se retrouver à l'atelier de Sylvie pour poursuivre nos travaux!

J'ai enfin terminé la terre de mon allemand en tenue bavaroise (et oui, tout arrive!)

Les dernières heures ont été consacrées aux finitions, détails : plis sur les vêtements, bretelles, retouches, position des doigts, lissage de certaines parties etc... En clair tout ce qui prend beaucoup de temps et qui ne se voit pas sur les photos!

Comme les lacets de la culotte de cuir, les plis des manches etc...

Il faut maintenant laisser reposer la terre : en bref il faut qu'elle sèche avant de la cuire. Pendant les phases de séchage et de cuisson elle va se rétracter (un peu, beaucoup?), se déformer (un peu, beaucoup?). On ne connaîtra le rendu final qu'une fois la terre sortie du four! Ce sont les joies de cette technique. On ne sait vraiment jamais ce que cela va donner, surtout que c'est la première fois que j'utilise cette terre.

Je m'excuse pour la qualité médiocre des photos... Je ferai mieux la prochaine fois.

A bientôt,

Céc.